Séance 5

Les migrations

Programme Ecoles Imagine - Séance n°5 à Hung Vuong - Les migrations

Samedi 27 juin, les 12 élèves du club « Ecoles Imagine » de Hung Vuong se sont retrouvés pour échanger sur la thématique des migrations. Les migrations internes au Vietnam prennent de l’ampleur et nombreuses sont les familles qui souhaitent rejoindre les grandes villes pour améliorer leurs conditions de vie.

Après un brise-glace pour se réveiller et accueillir tous les membres, la première activité a été lancée. Par ce jeu, le but est d’amener chaque élève à réfléchir des migrations de sa famille et ses envies. Il.elle.s ont répondu par écrit à ces 4 questions : lieu de naissance des grands-parents, des parents, son lieu de naissance et l’endroit où il.elle souhaiterait vivre et/ou étudier.

2 élèves sur les 12 ont des grands-parents qui sont nés à l’étranger, aux USA et en Chine. Tou.te.s sont né.e.s au Vietnam ainsi que leurs parents.

La quatrième question est la plus intéressante : plus de la moitié souhaite vivre à l’étranger, sans n’y avoir jamais mis les pieds. Quynh souhaite partir en Corée du sud, Loc au Canada ou encore Ha Nhien au Japon. La principale raison qui les motive est l’espoir d’une vie meilleure. Les séries télévisées leur montrent des conditions de vie qui les font rêver, notamment, il leur parait plus facile de trouver un emploi et d’avoir une éducation de qualité. Certain.e.s ont de la famille qui est partie vivre à l’étranger et il.elle.s souhaiteraient les rejoindre.

Inégalités sociales

La seconde activité encourage les étudiant.e.s à réfléchir sur les différences de situation familiale. Chaque élève s’est vu remettre une petite carte avec un personnage fictif « Mon père est propriétaire d’un restaurant chinois dans le district 5 d’HCMC », « je suis le fils de l’ambassadeur des Etats-Unis à Hanoi », « je suis veuve et j’élève mes 4 enfants, je fais des petits boulots pour les nourrir », etc.

Hoa, le facilitateur, énumère certaines conditions et les élèves font un pas en avant si leur personnage en bénéficie : la famille a une maison individuelle, a accès à internet, chaque membre pratique un loisir, chaque membre a reçu une éducation, la famille part en vacances, etc.

Certain.e.s sont plus avancés que d’autres et Hoa les invite à partager leur ressenti. Hoang se sentait attristée car elle n’a pas avancé d’un pas. Elle a ressenti une certaine honte pour la famille de son personnage.

Duc (qui jouait le personnage d’un enfant devant travailler pour subvenir aux besoins de sa famille) était lui en colère et a décrété que la vie était « injuste ». Que sa famille ne pouvait pas l’élever dans de bonnes conditions et que tous les enfants devaient avoir les même possibilités, que travailler si jeune n’était pas normal.

Les élèves ont échangé sur leur situation, sur le passé de leur personnage, et il.elle.s ont conclu qu’il.elle.s ne pouvaient pas choisir les conditions de leur arrivée au monde, mais qu’il.elle.s avaient le pouvoir de décider de leur futur et d’améliorer leur vie.

Migrer, mais à quel prix

Par petits groupes, les élèves ont débattu sur les difficultés que les migrant.e.s affrontent lors de leur périple : il.elle.s ont décompté de nombreux challenges : difficulté à trouver un emploi, barrière de la langue, trouver un logement, etc. Loc a soulevé que les personnes qui migrent fuient des mauvaises conditions de vie, mais qu’à leur arrivée, il.elle.s sont souvent discriminé.e.s à cause de leur pauvreté ou leur difficulté d’adaptation, et que ce n’est pas juste d’avoir parcouru une telle distance pour se retrouver confronté à de nouveaux problèmes.

Comment lutter contre les discriminations ?

A leur échelle, de nombreux.euses. étudiant.e.s agissent pour venir en aide aux personnes vulnérables et il.elle.s ont souhaité partager leurs idées. Liên a l’habitude de donner de l’argent aux mandiant.e.s, Loc donne ses anciens vêtements à des associations et Kien par exemple donne des cours d’alphabétisation pour enfants de migrant.e.s.

Malgré leur jeune âge, beaucoup sont investis pour réduire les inégalités et permettre à tou.te.s de vivre dans de meilleures conditions.

Samedi 27 juin, les 12 élèves du club « Ecoles Imagine » de Hung Vuong se sont retrouvés pour échanger sur la thématique des migrations. Les migrations internes au Vietnam prennent de l’ampleur et nombreuses sont les familles qui souhaitent rejoindre les grandes villes pour améliorer leurs conditions de vie.

Après un brise-glace pour se réveiller et accueillir tous les membres, la première activité a été lancée. Par ce jeu, le but est d’amener chaque élève à réfléchir des migrations de sa famille et ses envies. Il.elle.s ont répondu par écrit à ces 4 questions : lieu de naissance des grands-parents, des parents, son lieu de naissance et l’endroit où il.elle souhaiterait vivre et/ou étudier.

2 élèves sur les 12 ont des grands-parents qui sont nés à l’étranger, aux USA et en Chine. Tou.te.s sont né.e.s au Vietnam ainsi que leurs parents.

La quatrième question est la plus intéressante : plus de la moitié souhaite vivre à l’étranger, sans n’y avoir jamais mis les pieds. Quynh souhaite partir en Corée du sud, Loc au Canada ou encore Ha Nhien au Japon. La principale raison qui les motive est l’espoir d’une vie meilleure. Les séries télévisées leur montrent des conditions de vie qui les font rêver, notamment, il leur parait plus facile de trouver un emploi et d’avoir une éducation de qualité. Certain.e.s ont de la famille qui est partie vivre à l’étranger et il.elle.s souhaiteraient les rejoindre.

Inégalités sociales

La seconde activité encourage les étudiant.e.s à réfléchir sur les différences de situation familiale. Chaque élève s’est vu remettre une petite carte avec un personnage fictif « Mon père est propriétaire d’un restaurant chinois dans le district 5 d’HCMC », « je suis le fils de l’ambassadeur des Etats-Unis à Hanoi », « je suis veuve et j’élève mes 4 enfants, je fais des petits boulots pour les nourrir », etc.

Hoa, le facilitateur, énumère certaines conditions et les élèves font un pas en avant si leur personnage en bénéficie : la famille a une maison individuelle, a accès à internet, chaque membre pratique un loisir, chaque membre a reçu une éducation, la famille part en vacances, etc.

Certain.e.s sont plus avancés que d’autres et Hoa les invite à partager leur ressenti. Hoang se sentait attristée car elle n’a pas avancé d’un pas. Elle a ressenti une certaine honte pour la famille de son personnage.

Duc (qui jouait le personnage d’un enfant devant travailler pour subvenir aux besoins de sa famille) était lui en colère et a décrété que la vie était « injuste ». Que sa famille ne pouvait pas l’élever dans de bonnes conditions et que tous les enfants devaient avoir les même possibilités, que travailler si jeune n’était pas normal.

Les élèves ont échangé sur leur situation, sur le passé de leur personnage, et il.elle.s ont conclu qu’il.elle.s ne pouvaient pas choisir les conditions de leur arrivée au monde, mais qu’il.elle.s avaient le pouvoir de décider de leur futur et d’améliorer leur vie.

Migrer, mais à quel prix

Par petits groupes, les élèves ont débattu sur les difficultés que les migrant.e.s affrontent lors de leur périple : il.elle.s ont décompté de nombreux challenges : difficulté à trouver un emploi, barrière de la langue, trouver un logement, etc. Loc a soulevé que les personnes qui migrent fuient des mauvaises conditions de vie, mais qu’à leur arrivée, il.elle.s sont souvent discriminé.e.s à cause de leur pauvreté ou leur difficulté d’adaptation, et que ce n’est pas juste d’avoir parcouru une telle distance pour se retrouver confronté à de nouveaux problèmes.

Comment lutter contre les discriminations ?

A leur échelle, de nombreux.euses. étudiant.e.s agissent pour venir en aide aux personnes vulnérables et il.elle.s ont souhaité partager leurs idées. Liên a l’habitude de donner de l’argent aux mandiant.e.s, Loc donne ses anciens vêtements à des associations et Kien par exemple donne des cours d’alphabétisation pour enfants de migrant.e.s.

Malgré leur jeune âge, beaucoup sont investis pour réduire les inégalités et permettre à tou.te.s de vivre dans de meilleures conditions.